Livres en cours :

Caraïbes : Roman basé sur des expériences vécues lors de voyages professionnels ou semi-professionnels.


Chroniques / Plus : (Ce livre) Est en insistant, sur différents aspects des risques systémiques menaçant notre patrimoine terrestre et humain.


Faits Sciences et Fictions : Ne paraîtra pas. Il faut beaucoup trop d'images dans ce livre pour en illustrer les propos. Ce livre est lourd, les droits sur images deviendraient exorbitants.

Synthèse / priez pour nous : Extraits de quatre précédents ouvrages.

1/ Dieu a condamné l’humanité à mort et pour cause

(Ou les limites visibles de l’intelligence humaine)

2/ Instants de vie

3/ Faits - Sciences & Fictions.

4/ Chroniques/plus.

En revanche, si vous êtes intéressé pour recevoir des bribes en avant première de ces bouquins, je me ferai une joie de vous faire parvenir quelques extraits.

Exemple pour Caraïbe :
Cet été là j'officiais comme responsable de l’école de voile de ʺla Caravelleʺ, un Club Méditerranée en Guadeloupe. En cette fin de saison, il me restait quelques mois de liberté avant de partir vers une nouvelle destination, européenne. J’attendais sans précipitation ce changement de cap. M’envoler vers un monde de montagnes recouvertes d’une étincelante blancheur, me ferait beaucoup de bien. Le froid commençait à me manquer.

Presque libre de mon temps en cette fin d'été, je recevais le peu de clients qui se trouvaient encore à la Caravelle lorsque ce jour-là un couple - avec qui je nouerai une relation courte et amicale - se présenta.

Une affaire familiale les obligeait impérativement à retourner en Métropole. Ils avaient la ferme intention de revenir dans deux ou trois mois pour profiter de leur bateau et naviguer durant l'hiver autour de la Guadeloupe et de la Martinique.

Sophie et Laurent étaient des viticulteurs bordelais aisés. Ils disposait de tout le temps nécessaire pour naviguer six mois de l'année dans les eaux caribéennes".

Un après-midi comme les autres, je regardais ces deux personnes ce diriger vers la case de voile situé sur la plage, au fond à droite en sortant du bâtiment principal du club.

--Bonjour.

—Bonjour.

--Nous sommes invités à déjeuner par des amis membres de ce club. Pourrions-nous disposer d’un voilier pendant une heure ou deux en attendant de les retrouver ?

—Aucun problème, avez vous déjà fait de la voile ? .

--Nous sommes propriétaire d’un voilier ancré dans le port de Gosier, la voile nous connaissons.

—Parfait, prenez le petit 420 posé sur la plage, il est gréé.

La mer était calme, petit vent de force deux, un ciel bleu azur, une houle légère enroulait inlassablement le sable dans une certaine mélancolie. Je surveillais du coin de l’œil ce couple vérifier ses voiles, soulever le bateau, le mettre à l’eau, s’équiper des gilets de sauvetages avant de partir sans heurt vers l’horizon. Sans nul doute, ils savaient barrer même un esquif léger comme celui-ci.

Deux heures passèrent.

Notre couple était de retour. Tout en me remerciant chaleureusement du prêt du bateau, ils m’invitèrent à déjeuner avec eux et leurs amis. Invitation que j’acceptai avec grand plaisir, d’autant qu’ils avaient l’air, l’un comme l’autre, de personnes fort sympathiques. Le repas terminé, Laurent me demanda si je serais intéressé de venir voir leur bateau, un Océanis 51 de chez Bénéteau, un constructeur français bien connu. Nous nous sommes rendus au port de Gosier, la visite du bateau faite, ils s’inquiétèrent, sans plus attendre, de savoir si je pourrai m’occuper de leur voilier deux ou trois mois, le temps de leur absence.